Devenir parent est une expérience bouleversante, magique, mais aussi profondément exigeante. Entre fatigue, montagnes russes émotionnelles et nouvelles responsabilités, il est naturel d’avoir besoin d’aide. Et pourtant … beaucoup de jeunes parents – à fortiori de mamans – n’osent pas demander de soutien, ou bien refusent celui qu’on leur propose. Par pudeur. Par peur de déranger. Par envie de tout gérer. Par pression sociale, aussi.
Alors, comment apprendre à demander (et recevoir) de l’aide, de manière claire et concrète, sans culpabiliser ?
1. Comprendre que demander de l’aide est un acte de force
On associe encore trop souvent la parentalité à une forme de performance : être une “bonne mère”, un “papa au top”, gérer sans faillir, sourire malgré la fatigue… Pourtant, accueillir un bébé, c’est traverser un véritable bouleversement identitaire, physique et émotionnel. Ce n’est pas un test de résistance.
Demander de l’aide, ce n’est pas échouer. C’est, au contraire, reconnaître ses besoins, ses limites. C’est prendre soin de soi pour mieux prendre soin de son bébé. C’est un acte de courage, d’humilité et de sagesse.
2. Identifier ses besoins concrets
Avant même de demander de l’aide, il est utile d’identifier et de poser des mots sur ce dont vous avez réellement besoin. Quelques exemples :
• Du temps pour dormir (en ayant une personne de confiance pour prendre soin de votre bébé, une heure ou deux)
• Manger un vrai repas chaud (qu’on vous aura cuisiné ou livré)
• Une oreille attentive (pour que vous puissiez parler, verbaliser, sans jugement)
• Du soutien logistique (ménage, courses, lessives …)
• Du réconfort émotionnel (être entouré.e, se sentir compris.e)
Ce que vous demandez n’a pas besoin d’être « grandiose ». Ça doit d’abord être utile pour vous.
Vos proches veulent souvent aider … mais ne savent pas comment. N’hésitez pas à leur dire :
• « J’aimerais que tu passes une heure pour garder bébé pendant que je dors. »
• « Peux-tu m’apporter un plat maison demain ? »
• « J’ai juste besoin que tu m’écoutes, sans me donner de conseils. »
3. Dire les choses simplement et clairement
Le plus simple est peut-être de formuler des demandes précises. Cela rassure celles et ceux qui veulent bien faire, et vous évite la frustration des aides mal ajustées, inadaptées voire contre-productives.
Pour certain.e.s, accepter de l’aide peut faire remonter des sentiments de honte, de gêne ou d’insécurité. Pourtant, en disant « oui », vous ouvrez la porte à une relation plus humaine, plus authentique.
4. Apprendre à accepter l’aide sans se justifier
Recevoir de l’aide n’est jamais un aveu de faiblesse. C’est, au contraire, reconnaître que la parentalité est un chemin collectif que nous ne sommes pas censé.e.s traverser seul.e.s.
Alors, respirez. Dire merci et ressentir de la gratitude est assez pour le moment. Un jour, viendra le moment où vous aussi, serez un grand soutien à quelqu’un d’autre, à votre manière.
5. S’entourer des bonnes personnes
Tous les soutiens ne se valent pas. Il est important de s’entourer de personnes bienveillantes, disponibles et non jugeantes. Lorsque nous avons ces personnes dans notre entourage, c’est précieux.
Et parfois, cela passe aussi par des professionnel.le.s : doula, thérapeute, consultant.e en lactation, accompagnant.e parental.e…
S’autoriser à être soutenu.e, c’est prendre soin de sa santé mentale et se donner un coup de pouce pour bien démarrer dans sa parentalité.
En résumé, demander et et accepter de l’aide, c’est :
• reconnaître ses besoins avec honnêteté
• formuler des demandes claires
• recevoir sans culpabilité
• s’entourer avec discernement
Besoin de soutien dans cette étape de vie ?
En tant que doula, je suis là pour vous écouter, vous accompagner et vous offrir un espace sécurisant, sans jugement. Je vous soutiens en période postnatale de la manière qui est la plus juste pour vous, en fonction des besoins qui sont les vôtres.
Contactez-moi pour un échanger sur vos besoins lors d’une séance découverte !
À très vite !
Céline.
